Communication du Conseil local FCPE de Saintes
PARENTS, GAGNEZ LA CAPACITÉ D’AGIR ! POUR VOS ENFANTS, DANS LEUR ÉCOLE
PARENTS, GAGNEZ LA CAPACITÉ D’AGIR ! POUR VOS ENFANTS, DANS LEUR ÉCOLE
« Enquête transports 2023 » du Conseil local FCPE de Saintes
Pour pouvoir aider les familles, et prendre les contacts nécessaires en direction des autorités organisatrices des transports scolaires, le Conseil local FCPE de Saintes propose aux parents d’élèves de faire à la fois un point et un tour d’horizon des difficultés qu’ils peuvent rencontrer dans les différents trajets effectués par leurs enfants en direction de leur école ou de leur établissement scolaire.
Nous invitons bien naturellement les parents d’élèves à nous faire connaître, dans le cadre de cette « Enquête transports 2023 », les situations qui le nécessiteraient, par courriel à l’adresse contact@fcpesaintes17.fr.
Sur ce sujet, comme sur d’autres, le Conseil local FCPE de Saintes s’appuie en effet sur des constats concrets posés par les familles, pour ensuite engager les démarches requises. Ensemble, nous pouvons agir.
Écoles de la Communauté d’Agglomération de Saintes et gratuité des fournitures : pas dans toutes les classes, pas dans toutes les écoles
Établir la gratuité des fournitures dans toutes les écoles de Saintes et de la Communauté d’Agglomération est un objectif porté avec constance par le Conseil local FCPE de Saintes.
Cette gratuité n’est pas encore assurée dans la totalité des classes et des écoles : des listes de fournitures demandées aux parents demeurent localement, créant ainsi des inégalités entre les enfants et les familles selon le lieu de scolarisation. Nous avions déjà posé ce constat en septembre 2022 et nous le posons à nouveau en cette rentrée.
Les parents auxquels des fournitures sont demandées constatent bien l’écart qu’il y a entre l’affichage, au niveau de la Communauté d’Agglomération de Saintes, de la gratuité des fournitures et le fait que, eux, dans leur école, doivent fournir du matériel.
Des interrogations se posent :
– le budget alloué par la collectivité ne permet-il pas aux enseignants de faire face à l’ensemble des besoins pédagogiques ?
– les élus en charge de ce dossier ne peuvent-ils trouver des solutions, avec une mise en place des moyens adaptés, et un dialogue poursuivi en Conseil d’école, pour aller enfin vers le bon établissement de la réelle gratuité des fournitures, partout et sans exception ?
Nous maintiendrons notre vigilance et nos actions pour que la gratuité des fournitures soit véritablement instaurée dans la totalité des écoles et des classes du territoire, avec une mise en place des moyens afférents.
Contact : M. Serge MAUPOUET, Président du Conseil local FCPE de SAINTES
Téléphone : 05 46 93 08 95
Courriel : contact@fcpesaintes17.fr
Se mobiliser pour l’accueil des familles réfugiées et la scolarisation de leurs enfants :
mettre en œuvre le principe de Fraternité, soutenir l’intégration, contribuer à la vitalité de la communauté éducative.
Le Conseil local FCPE de Saintes constate avec satisfaction la forte mobilisation de la communauté éducative en faveur d’une famille réfugiée – à ce stade déboutée de sa demande d’asile – dont les enfants sont accueillis dans les crèches, écoles et établissements scolaires de Saintes. Le Conseil local FCPE de Saintes était représenté ce 20 juillet devant le lycée Palissy, où un rendez-vous avait été donné aux soutiens à cette famille, pour contribuer à faire connaître sa situation. Il s’agit ici non seulement de faire appel à la plus évidente humanité, au vu du contexte de guerre dans le pays d’origine, et bien évidemment de permettre la poursuite de la scolarisation des enfants en France dans de bonnes conditions, avec la stabilité et la sécurité nécessaires. Mais sans doute est-ce aussi l’occasion d’élargir la réflexion.
Il n’est peut-être pas inutile de rappeler, d’une part, que nous avons aussi connu, en France, des contextes de guerre qui ont conduit nombre de nos concitoyens à devoir chercher refuge – que ce soit ailleurs dans notre pays ou à l’étranger. Et de prendre en considération, d’autre part, qu’accueillir des familles étrangères souhaitant s’intégrer, avec des enfants à scolariser, c’est poursuivre une longue tradition républicaine et contribuer à la connaissance de l’autre. C’est encore soutenir notre propre réseau scolaire dans un contexte de baisse démographique que certains responsables ne cessent de mettre en avant pour mieux justifier localement des réformes de la carte scolaire et des fermetures de classes.
Par conséquent, accueillir les familles réfugiées, permettre à celles qui le souhaitent de construire un chemin de vie en France, c’est tout à la fois mettre en œuvre la Fraternité républicaine et contribuer à la vitalité de la communauté éducative dans son ensemble.
Le Conseil local FCPE de Saintes restera vigilant et mobilisé sur cette situation et toutes celles qui le nécessiteront.
Aller en visite, pour écouter ou seulement pour communiquer ?
La visite ministérielle qui est annoncée pour le jeudi 4 mai 2023 au lycée Palissy de Saintes se fait de manière très paradoxale sur la thématique des enseignements professionnels, alors même que le gouvernement porte des coups très rudes aux lycées professionnels :
– en orientant de plus en plus les formations vers la satisfaction des besoins des entreprises d’un territoire ;
– en diminuant les heures d’enseignements, aussi bien dans les disciplines générales que dans les disciplines professionnelles ;
– en multipliant les modalités d’apprentissage dans une même classe (mixité des publics) ;
– en utilisant le vocabulaire des centres de formation d’excellence (chef-d’œuvre) mais en le vidant de sens ;
– en augmentant les contenus de formation, mais en diminuant le temps des apprentissages.
Le contexte national est à la restriction des moyens humains pour l’école : plus de 1500 postes de personnels enseignants seront supprimés l’année prochaine, à l’école publique. Des logiques budgétaires à courte vue prévalent sur les considérations pédagogiques, comme le montre la suppression de la technologie en Sixième, choix contraire aux enjeux de demain, dans lesquels la technologie jouera un rôle renforcé.
De plus, nous, parents, sommes inquiets pour nos enfants. Fragilisés psychologiquement par les périodes de COVID vécues depuis maintenant 3 ans, ils ne trouvent pas au sein du système éducatif et cela dès la maternelle les moyens suffisants pour être aidés : manque de psychologues, de médecins scolaires, manque de places dans des structures adaptées… Dispositifs pourtant vantés par le Ministère pour favoriser l’inclusion scolaire.
Cette politique régressive trouve ses conséquences localement.
Dans la plupart des établissements du Secondaire de Saintes, les heures d’enseignement allouées (dotations horaires) sont déjà devenues insuffisantes, la situation poursuivant sa détérioration d’une année à l’autre. Des dispositifs, pourtant prévus dans les textes officiels (heures d’orientation, …), ne peuvent être mis concrètement en place : les établissements doivent faire des arbitrages, engendrant des renoncements qui se font aux dépens des élèves. Les moyens humains qui étaient affectés aux remplacements d’enseignants ont été tellement asséchés que les remplacements non assurés conduisent à des pertes d’heures qui créent des inquiétudes légitimes concernant la préparation aux épreuves du baccalauréat. Les parents s’interrogent donc sur la mise en place réelle de l’annonce gouvernementale promettant que chaque enseignant absent serait remplacé à compter de septembre 2023.
Alors que des fermetures de classes sont attendues dans le Secondaire, et qu’en Primaire des écoles du centre-ville restent sur la sellette, se dessine désormais la fermeture-fusion du Centre d’Information et d’Orientation (CIO) de Saintes avec celui de Saint-Jean-d’Angély, ce qui mettra en difficulté nombre de jeunes dans la définition de leur parcours scolaire et la préparation de leur avenir professionnel.
Le Conseil local FCPE de Saintes se mobilise, ce 4 mai 2023, pour contribuer à ce que les ministres ne ferment pas les yeux sur les conséquences dramatiques pour notre jeunesse des choix actuellement effectués, et pour exiger une autre politique éducative : le système éducatif doit être pensé, financé, reconstruit autrement, avec un projet de société tourné vers le progrès et la véritable ambition de favoriser la réussite et l’épanouissement de tous les élèves.
Le 9 septembre, le Conseil local FCPE de Saintes a remis à Monsieur le Vice-Président de la Communauté d’Agglomération de Saintes en charge de l’Éducation les signatures de la pétition des Parents d’élèves demandant le retrait des quotas de photocopies instaurés dans les écoles. La mobilisation se poursuit pour obtenir ce retrait.
Les représentants de parents FCPE ont abordé d’autres problématiques d’actualité.
Concernant la restauration scolaire, la FCPE voulait entendre que la Communauté d’Agglomération n’applique pas de manière rigide son nouveau règlement, faire prendre en considération que des familles n’auront pas de certificat médical (non exigible pour une absence scolaire, hors maladie contagieuse) à présenter en cas d’absence à un repas, et évidemment avoir l’assurance que chaque enfant présent puisse effectivement manger à la cantine.
La FCPE a aussi interrogé sur la situation des piscines et l’accueil des scolaires, en lien avec la hausse du coût de l’énergie.
Le Conseil local FCPE a, encore, posé le constat que dans certaines écoles les familles devaient contribuer à l’achat de fournitures scolaires, alors que la Communauté d’Agglomération affiche permettre la gratuité de ces fournitures.
En outre, un autre rendez-vous avec la Communauté d’Agglomération est sollicité pour faire un tour d’horizon des problématiques des transports, dont le transport par bus des élèves sur des lignes comme celles de Thénac et de Chermignac, des élèves étant alors transportés debout.
Fait à Saintes, le 4 avril 2022
Mesdames et Messieurs les parents d’élèves des écoles de la CdA de Saintes,
Les représentants de parents des écoles primaires de la Communauté d’Agglomération (CdA) de Saintes ont été informés lors des derniers conseils d’école de la mise en place par la CdA d’une nouvelle mesure concernant l’utilisation des photocopieuses dans les écoles de nos enfants.
En effet, la CdA a décidé, sans concertation des enseignants, de limiter la consommation de photocopies d’une façon assez drastique dans les écoles maternelles et élémentaires. Un quota de copies par enfant a été imposé aux écoles.
Ce quota inclut les copies nécessaires à la vie de l’école comme l’information aux parents, la gestion administrative de chaque établissement, les supports pédagogiques sans différenciation des niveaux et besoins des élèves à chaque âge.
Selon nos informations, le quota se décompose ainsi :
• un recto A4 noir et blanc = 1 point
• un recto A4 couleur = 3 points
• un recto verso A4 noir et blanc = 2 points
• un recto verso A4 couleur = 6 points
Un élève a droit à 4 points par jour.
Ces règles de calcul ne prennent pas en compte :
– les besoins particuliers de nos enfants (classe ULIS, Chant-école, UPE2A, RASED…)
– les besoins spécifiques des enseignants (utilité de la couleur dans certaines matières, création de nouveaux supports),
– les besoins pour l’administration, la direction de l’école, l’information à transmettre aux parents, etc.
Nous trouvons ce système de points infantilisant pour les enseignants et très contraignant. Cela les limite dans leur pratique pédagogique et les oblige à consacrer du temps et de l’énergie à la gestion du nombre de photocopies.
Ce temps et cette énergie ne seraient alors plus disponibles pour nos enfants.
Nous avons appris que lorsque le quota sera atteint, les copies supplémentaires seraient susceptibles d’être aux frais de la coopérative scolaire qui est en grande partie financée par les parents d’élèves. Ce sera au détriment des sorties culturelles, des projets de classe…
Ceci nous semble contraire au principe même de l’école publique, laïque et gratuite.
Les arguments avancés sont la lutte contre le gaspillage des ressources, la régularisation de grandes disparités entre les écoles, et des économies à faire pour financer d’autres équipements, notamment numériques.
D’une part, à ce jour, les enfants ne sont pas équipés individuellement d’outils numériques qui permettraient d’utiliser moins de papier.
D’autre part, nous, parents, sommes ouverts à un enseignement sur l’outil numérique mais nous sommes convaincus que pour l’apprentissage des bases d’écriture, de lecture et de calcul, le papier reste indispensable en maternelle et élémentaire. Des études montrent que trop de temps passé sur les écrans n’est pas favorable au développement de nos enfants. La période des confinements nous l’a bien prouvé.
Pour toutes ces raisons, nous nous opposons à la décision de la CdA de mise en place de quota de photocopies par enfant et souhaitons le retrait de cette mesure.
En réponse à la numérisation de nos écoles, nous suggérons à nos élus de privilégier la dématérialisation de certains support de communication, par exemple L’Esprit d’Agglo, qui est aujourd’hui imprimé en couleur recto verso sur papier glacé. Cette économie permettrait à notre avis de couvrir les besoins de l’ensemble des écoles de la CdA sans mise en place de ce quota.
De plus, nous avons remarqué que depuis quelques années la CdA réduit son investissement en faveur de nos enfants : par exemple, des intervenants extérieurs ne sont plus programmés dans nos écoles.
De fait, nous nous interrogeons sur les réelles motivations de ces décisions prises par la CdA.
Si, comme nous, vous souhaitez manifester votre opposition à cette décision imposée aux enseignants et qui aura des répercussions inévitables sur nos enfants, nous vous invitons à signer notre pétition que nous ne manquerons pas de relayer aux élus de la CdA.
Les représentants des parents d’élèves
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Mesdames, Messieurs les élus de la CdA de Saintes,
Par la présente requête, nous, parents d’enfants scolarisés dans les écoles de la Communauté d’Agglomération de Saintes, demandons le retrait de la décision de mise en place du quota pour les photocopies destinées à l’activité de nos enfants dans les écoles maternelles et élémentaires.
La pétition est aussi disponible en format papier.
Le Conseil local FCPE de Saintes relaye le Communiqué de presse du CDPE 17.
Un article de Sud-Ouest, ce samedi 9 juillet 2016, intitulé « Saintes : les parents refusent les listes scolaires » et accessible par le lien suivant sur le site en ligne du journal (http://www.sudouest.fr/2016/07/09/des-listes-qui-ne-passent-pas-2429388-1289.php).
La question de la remise en cause de facto de la gratuité des fournitures en élémentaire dans de nombreuses écoles de Saintes et de la CdA (Communauté d’Agglomération) de Saintes, par l’apparition de listes de fournitures, et après la baisse des dotations décidée l’an dernier par la CdA de Saintes, y est traitée.
Voyez aussi, sur cette question :
– la « Tribune Libre » parue la veille, le 8 juillet, (ci-dessous)
– le communiqué de presse du Conseil local FCPE de Saintes du 3 juillet 2016 (ci-après).
– plus bas dans cette page, les réactions et actions du Conseil local FCPE de Saintes en 2015.
Tribune libre dans Sud-Ouest (08/07/16) – page Charente-Maritime « Sud-Ouest et vous » (p. 13). [Suite au communiqué de presse du Conseil local FCPE de Saintes du 3 juillet (voyez-ci-après).] Les propos ont été recueillis pour Sud-Ouest par M. Antoine Beneytou, journaliste.
« La gratuité de l’enseignement public permet l’égalité d’accès à l’instruction. La gratuité des fournitures à l’école primaire, lieu fondamental de l’éducation de nos enfants, en fait partie. Avec un engagement financier insuffisant de la CdA de Saintes, des listes de fournitures sont apparues dans de nombreuses écoles. Elles mettent des familles en difficulté, alors que d’autres charges pèsent sur elles, dont les transports, la cantine, le périscolaire. Les listes sont sources d’inégalités et de concurrence entre élèves.
Certains ont du matériel de qualité, d’autres non. Le manque de matériel adéquat est une gène au bon déroulement de la classe et à la lutte contre l’échec scolaire. Avoir ce matériel disponible dans l’école est la bonne solution. L’achat en grande quantité par la collectivité diminue le coût global par rapport aux achats individuels des parents. La gratuité des fournitures bénéficie à tous et met tous les écoliers sur un pied d’égalité avec des fournitures renouvelées en fonction des besoins.
Dans notre société complexe les enfants ont besoin d’être bien instruits, ce qui nécessite une école primaire de grande qualité et des investissements. Pour une CdA outil de solidarité entre les générations, faire des économies sur les fournitures scolaires n’est pas à la hauteur de l’enjeu. Les parents de la FCPE rappellent aux élus toute l’importance de leur soutien aux enfants des écoles primaires. »
M. Serge MAUPOUET, Président du Conseil local FCPE de Saintes