Non à la fermeture du CIO de Saintes : la mobilisation se poursuit !

Non à la fermeture du CIO de Saintes : la mobilisation se poursuit !

  Nos organisations déplorent que la carte cible des 12 Centres d’Information et d’Orientation d’État pour l’académie de Poitiers ait été utilisée pour contraindre à implanter le 12ème CIO soit à Saintes soit à Saint-Jean-d’Angély – au lieu de maintenir deux CIO – et ainsi conduire à des restrictions évidentes d’accès des usagers au service public d’orientation de l’Éducation nationale.

La problématique est notamment liée au désengagement du Conseil départemental de la Charente-Maritime, qui récupère des locaux mis à disposition. En l’absence de locaux d’État pouvant répondre, avec des travaux à moindre frais, au cahier des charges d’un CIO, le Rectorat s’est tourné vers les collectivités : sur Saint-Jean-d’Angély un relogement est annoncé possible pour la rentrée de septembre 2025, sur Saintes force est de constater l’absence de situation claire pour le relogement d’un CIO.

Les personnels des CIO de Saintes et de Saint-Jean-d’Angély ont appris le vendredi 8 mars le risque imminent de fermeture du CIO de Saintes ; les parents et usagers en ont aussi pris connaissance. De ce fait, une intersyndicale et la FCPE ont adressé un courrier commun à Monsieur le Maire afin que soit portée auprès du Rectorat, dans les plus brefs délais, une proposition de locaux, action nécessaire pour que la deuxième ville de Charente-Maritime reste dotée d’un CIO.

D’après les services du Rectorat, ces derniers n’auraient cependant été destinataires d’aucune proposition officielle de la part de la mairie de Saintes, au 14 mars au matin, ce qui ne manque pas de susciter notre profond étonnement. Si rien ne bouge, un CIO resterait maintenu seulement sur Saint-Jean-d’Angély : ses locaux actuels sont largement sous dimensionnés pour les personnels des deux CIO et les usagers. Le Rectorat proposerait sur Saintes à la rentrée 2024 un simple et insuffisant « lieu d’accueil » : un tel accueil ne comprend pas de personnels affectés mais seulement des permanences sur certains créneaux – pour autant que des personnels puissent les tenir –, n’est pas assuré de pérennité et les conditions de pratique professionnelle et de réception du public y sont dégradées, les usagers n’y disposant pas d’un fonds documentaire, etc.

Par conséquent, au vu de l’altération manifeste du service public d’orientation de l’Éducation Nationale induite par cette situation, nos organisations vont poursuivre les démarches, propositions et actions nécessaires en vue de maintenir le CIO de Saintes dans un contexte où l’orientation est un enjeu majeur pour l’avenir des jeunes des territoires concernés. Nous rappelons que la carte cible définit un nombre minimum de CIO par académie : sur les bassins de vie de Saintes et de Saint-Jean-d’Angély la nécessité impose d’aller au-delà de ce minimum afin de toujours disposer d’un CIO aussi à Saintes.

« Enquête transports 2023 » du Conseil local FCPE de Saintes

Communiqué de presse du Conseil local FCPE de Saintes

« Enquête transports 2023 » du Conseil local FCPE de Saintes

            Pour pouvoir aider les familles, et prendre les contacts nécessaires en direction des autorités organisatrices des transports scolaires, le Conseil local FCPE de Saintes propose aux parents d’élèves de faire à la fois un point et un tour d’horizon des difficultés qu’ils peuvent rencontrer dans les différents trajets effectués par leurs enfants en direction de leur école ou de leur établissement scolaire.

            Nous invitons bien naturellement les parents d’élèves à nous faire connaître, dans le cadre de cette « Enquête transports 2023 », les situations qui le nécessiteraient, par courriel à l’adresse contact@fcpesaintes17.fr.

            Sur ce sujet, comme sur d’autres, le Conseil local FCPE de Saintes s’appuie en effet sur des constats concrets posés par les familles, pour ensuite engager les démarches requises. Ensemble, nous pouvons agir.

Se mobiliser pour l’accueil des familles réfugiées et la scolarisation de leurs enfants : mettre en œuvre le principe de Fraternité, soutenir l’intégration, contribuer à la vitalité de la communauté éducative

Communiqué de presse du Conseil local FCPE de Saintes

Se mobiliser pour l’accueil des familles réfugiées et la scolarisation de leurs enfants :
mettre en œuvre le principe de Fraternité, soutenir l’intégration, contribuer à la vitalité de la communauté éducative.

            Le Conseil local FCPE de Saintes constate avec satisfaction la forte mobilisation de la communauté éducative en faveur d’une famille réfugiée – à ce stade déboutée de sa demande d’asile – dont les enfants sont accueillis dans les crèches, écoles et établissements scolaires de Saintes. Le Conseil local FCPE de Saintes était représenté ce 20 juillet devant le lycée Palissy, où un rendez-vous avait été donné aux soutiens à cette famille, pour contribuer à faire connaître sa situation. Il s’agit ici non seulement de faire appel à la plus évidente humanité, au vu du contexte de guerre dans le pays d’origine, et bien évidemment de permettre la poursuite de la scolarisation des enfants en France dans de bonnes conditions, avec la stabilité et la sécurité nécessaires. Mais sans doute est-ce aussi l’occasion d’élargir la réflexion.

            Il n’est peut-être pas inutile de rappeler, d’une part, que nous avons aussi connu, en France, des contextes de guerre qui ont conduit nombre de nos concitoyens à devoir chercher refuge – que ce soit ailleurs dans notre pays ou à l’étranger. Et de prendre en considération, d’autre part, qu’accueillir des familles étrangères souhaitant s’intégrer, avec des enfants à scolariser, c’est poursuivre une longue tradition républicaine et contribuer à la connaissance de l’autre. C’est encore soutenir notre propre réseau scolaire dans un contexte de baisse démographique que certains responsables ne cessent de mettre en avant pour mieux justifier localement des réformes de la carte scolaire et des fermetures de classes.

            Par conséquent, accueillir les familles réfugiées, permettre à celles qui le souhaitent de construire un chemin de vie en France, c’est tout à la fois mettre en œuvre la Fraternité républicaine et contribuer à la vitalité de la communauté éducative dans son ensemble.            

            Le Conseil local FCPE de Saintes restera vigilant et mobilisé sur cette situation et toutes celles qui le nécessiteront.

Faire d’autres choix et prendre en compte les parents : des nécessités pour mieux préparer l’avenir des jeunes et donner une place forte au lycée professionnel dans le système éducatif

Communiqué de presse du Conseil local FCPE de Saintes et du Conseil Départemental des Parents d’Élèves de Charente-Maritime (CDPE 17)

Faire d’autres choix et prendre en compte les parents : des nécessités pour mieux préparer l’avenir des jeunes et donner une place forte au lycée professionnel dans le système éducatif

Le Président de la République, accompagné de trois ministres, a présenté sa réforme de la voie professionnelle à l’occasion d’une visite au lycée professionnel Palissy le 4 mai 2023.

La communauté éducative n’inclurait-elle plus les parents ? En effet, ils sont les grands oubliés de ce déplacement. Vivant au plus près les situations, les parents d’élèves auraient pu parler de l’orientation, de mobilité, de moyens, de soutien véritable à l’engagement des enseignants, de la difficulté à trouver des stages, du coût de la scolarité (équipement professionnel, transports, internat…), de la poursuite d’études dans le supérieur, c’est-à-dire des réalités concrètes.

La communication de l’Exécutif a mis l’accent sur l’annonce d’un milliard de plus de financement annuel. Et sur la gratification – reportée sur l’État, et non plus venant des entreprises – des périodes de stage. Il ne s’agit donc pas d’une allocation d’études qui permettrait d’aller vers la gratuité en lycée professionnel et de prendre pleinement en compte le coût de la scolarité et celui des équipements professionnels : ceux-ci conserveront une incidence notable sur le choix de la formation.

Le temps véritable de formation aux gestes professionnels n’a cessé de se réduire lors des réformes successives et le parcours de formation initiale va encore s’affaiblir. Avec une augmentation du nombre de semaines de stages – à condition de les trouver ! –, au détriment de semaines d’enseignement, le soutien aux élèves en difficulté scolaire sera réduit et moins de temps sera passé en atelier où l’on forme généralement de manière plus ouverte et globale que sur un poste spécifique en stage d’entreprise.

Une Terminale, à voies inégales, va différencier les élèves voulant entrer directement sur le marché du travail ou souhaitant poursuivre leurs études : aux premiers des périodes de stage augmentées, aux seconds des semaines de cours en complément mais dans l’objectif restreint de permettre surtout une poursuite d’étude à bac+1. Placer les épreuves écrites en mars risque de conduire à une même démobilisation sur les derniers mois que celle déjà constatée en voie générale et technologique.

L’évolution des lycées professionnels vers un système cogéré – en attendant à terme, une tutelle ? – par le monde de l’entreprise constitue une rupture avec le principe d’une école publique visant à construire les conditions de l’émancipation des jeunes. Le gouvernement occulte ces enjeux de citoyenneté et d’émancipation. La volonté de préparer à orienter vers la voie professionnelle dès la Cinquième – certainement de manière différenciée selon les territoires et les milieux sociaux – opère un grand retour en arrière, vers un système d’orientation précoce. Des formations pensées seulement pour la satisfaction des besoins des bassins d’emplois locaux, limiteront la mobilité et les ambitions de se tourner vers des métiers à pourvoir sur d’autres territoires. Les perspectives de poursuite d’étude en BTS sous statut scolaire sont évidemment remises en cause par l’affaiblissement des enseignements généraux requis.

Tout ceci dans un contexte où le service public de l’orientation subit des fermetures de sites, créant ainsi de fortes inégalités dans les territoires, et où des fermetures de formations se dessinent à court terme, dès la rentrée 2023. Les parents, membres à part entière de la communauté éducative, veulent d’autres choix pour le développement du service public de l’orientation, pour une voie professionnelle sous statut scolaire ambitieuse, pour donner une place forte au lycée professionnel dans le système éducatif.

Aller en visite, pour écouter ou seulement pour communiquer ?

Communiqué de presse

Aller en visite, pour écouter ou seulement pour communiquer ?

La visite ministérielle qui est annoncée pour le jeudi 4 mai 2023 au lycée Palissy de Saintes se fait de manière très paradoxale sur la thématique des enseignements professionnels, alors même que le gouvernement porte des coups très rudes aux lycées professionnels :

– en orientant de plus en plus les formations vers la satisfaction des besoins des entreprises d’un territoire ;

– en diminuant les heures d’enseignements, aussi bien dans les disciplines générales que dans les disciplines professionnelles ;

– en multipliant les modalités d’apprentissage dans une même classe (mixité des publics) ;

– en utilisant le vocabulaire des centres de formation d’excellence (chef-d’œuvre) mais en le vidant de sens ;

– en augmentant les contenus de formation, mais en diminuant le temps des apprentissages.

Le contexte national est à la restriction des moyens humains pour l’école : plus de 1500 postes de personnels enseignants seront supprimés l’année prochaine, à l’école publique. Des logiques budgétaires à courte vue prévalent sur les considérations pédagogiques, comme le montre la suppression de la technologie en Sixième, choix contraire aux enjeux de demain, dans lesquels la technologie jouera un rôle renforcé.

De plus, nous, parents, sommes inquiets pour nos enfants. Fragilisés psychologiquement par les périodes de COVID vécues depuis maintenant 3 ans, ils ne trouvent pas au sein du système éducatif et cela dès la maternelle les moyens suffisants pour être aidés : manque de psychologues, de médecins scolaires, manque de places dans des structures adaptées… Dispositifs pourtant vantés par le Ministère pour favoriser l’inclusion scolaire.

Cette politique régressive trouve ses conséquences localement.

Dans la plupart des établissements du Secondaire de Saintes, les heures d’enseignement allouées (dotations horaires) sont déjà devenues insuffisantes, la situation poursuivant sa détérioration d’une année à l’autre. Des dispositifs, pourtant prévus dans les textes officiels (heures d’orientation, …), ne peuvent être mis concrètement en place : les établissements doivent faire des arbitrages, engendrant des renoncements qui se font aux dépens des élèves. Les moyens humains qui étaient affectés aux remplacements d’enseignants ont été tellement asséchés que les remplacements non assurés conduisent à des pertes d’heures qui créent des inquiétudes légitimes concernant la préparation aux épreuves du baccalauréat. Les parents s’interrogent donc sur la mise en place réelle de l’annonce gouvernementale promettant que chaque enseignant absent serait remplacé à compter de septembre 2023.

Alors que des fermetures de classes sont attendues dans le Secondaire, et qu’en Primaire des écoles du centre-ville restent sur la sellette, se dessine désormais la fermeture-fusion du Centre d’Information et d’Orientation (CIO) de Saintes avec celui de Saint-Jean-d’Angély, ce qui mettra en difficulté nombre de jeunes dans la définition de leur parcours scolaire et la préparation de leur avenir professionnel.

Le Conseil local FCPE de Saintes se mobilise, ce 4 mai 2023, pour contribuer à ce que les ministres ne ferment pas les yeux sur les conséquences dramatiques pour notre jeunesse des choix actuellement effectués, et pour exiger une autre politique éducative : le système éducatif doit être pensé, financé, reconstruit autrement, avec un projet de société tourné vers le progrès et la véritable ambition de favoriser la réussite et l’épanouissement de tous les élèves.

Table ronde « Réformes des lycées et Parcoursup : des lycéens stressés, des familles désorientées »

Communiqué de presse

           Les réformes des lycées, du baccalauréat, la mise en place de Parcoursup, ont augmenté les préoccupations des familles face à la précocité du parcours d’orientation, à la complexité des choix et des renoncements demandés aux jeunes, à une procédure dont l’objectif de sélection est nettement perçu, tout en générant un stress porté à un niveau inédit chez des lycéens contraints d’être attentifs à la moindre de leurs notes dans le cycle terminal.


            Nous proposons de contribuer, par des initiatives, à une prise de conscience élargie et à faire bouger des lignes qui ne peuvent rester en l’état. Ainsi, le Conseil local FCPE de Saintes, en partenariat avec le Conseil Départemental des Parents d’Élèves de la Charente-Maritime (CDPE 17), propose une Table ronde, à Saintes, le 23 novembre 2022, intitulée « Réformes des lycées et Parcoursup : des lycéens stressés, des familles désorientées » (à 18h, salle n°1, Espace Saint-Exupéry, 6 rue Gustave Courbet, 17100 Saintes).


            Des intervenants d’horizons différents – parents d’élèves, enseignants, psychologue, responsables associatifs, membres de la communauté éducative ou portant un regard extérieur –, témoigneront de leurs constats de terrain et des effets de ces réformes sur les lycéens et leurs familles. Les participants pourront dialoguer avec eux, partager leurs propres expériences, interrogations et préoccupations actuelles.

Rentrée des écoles : le Conseil local FCPE de Saintes porte les problématiques éducatives devant la Communauté d’Agglomération

Communiqué de presse

Le 9 septembre, le Conseil local FCPE de Saintes a remis à Monsieur le Vice-Président de la Communauté d’Agglomération de Saintes en charge de l’Éducation les signatures de la pétition des Parents d’élèves demandant le retrait des quotas de photocopies instaurés dans les écoles. La mobilisation se poursuit pour obtenir ce retrait.


Les représentants de parents FCPE ont abordé d’autres problématiques d’actualité.
Concernant la restauration scolaire, la FCPE voulait entendre que la Communauté d’Agglomération n’applique pas de manière rigide son nouveau règlement, faire prendre en considération que des familles n’auront pas de certificat médical (non exigible pour une absence scolaire, hors maladie contagieuse) à présenter en cas d’absence à un repas, et évidemment avoir l’assurance que chaque enfant présent puisse effectivement manger à la cantine.

La FCPE a aussi interrogé sur la situation des piscines et l’accueil des scolaires, en lien avec la hausse du coût de l’énergie.

Le Conseil local FCPE a, encore, posé le constat que dans certaines écoles les familles devaient contribuer à l’achat de fournitures scolaires, alors que la Communauté d’Agglomération affiche permettre la gratuité de ces fournitures.


En outre, un autre rendez-vous avec la Communauté d’Agglomération est sollicité pour faire un tour d’horizon des problématiques des transports, dont le transport par bus des élèves sur des lignes comme celles de Thénac et de Chermignac, des élèves étant alors transportés debout.

Réformes des lycées, du baccalauréat et Parcoursup : entendre la parole des jeunes et des acteurs de la communauté éducative

Communiqué de presse

Réformes des lycées, du baccalauréat et Parcoursup : les lycéens sont les premiers concernés. La parole des jeunes peut être relayée, par exemple par leurs délégués et représentants dans les instances (Conseil d’Administration, Comité d’Éducation à la Santé et à la Citoyenneté, Conseil des délégués pour la Vie lycéenne…), ou encore par des associations lycéennes.

Les représentants de parents relayent, eux aussi, dans les instances où ils siègent, ce qu’il ressort du dialogue qu’ils ont naturellement avec leurs enfants scolarisés et des échanges qu’ils entretiennent avec les parents et leurs Fédérations de parents d’élèves.

Mais sans doute faut-il des initiatives complémentaires pour favoriser une meilleure prise en compte institutionnelle du vécu des jeunes confrontés à ces réformes.

Le Conseil local FCPE de Saintes et le Conseil Départemental des Parents d’Élèves de la Charente-Maritime veulent, par des actes concrets : contribuer à faire entendre les retours d’expérience des lycéens et des jeunes – y compris ceux qui ont suivi l’ensemble du processus Parcoursup –, et permettre la large concertation des acteurs de la communauté éducative. Ces actions nous paraissent nécessaires sur ces réformes et leurs conséquences.

D’une part, les représentants du Conseil local FCPE de Saintes engagent dès cette rentrée des démarches en direction des établissements, pour initier ces actions, par exemple au niveau des Comités d’Éducation à la Santé et à la Citoyenneté ou des Conseils des délégués pour la Vie lycéenne.

D’autre part, le Conseil local et le CDPE 17 organisent une Table ronde (à Saintes, en novembre) sur les réformes des lycées, du baccalauréat, Parcoursup, leurs conséquences, et les perspectives à ouvrir.

Quelles réponses seront apportées, à compter de cette rentrée, au stress instauré chez les lycéens par les réformes des lycées, du baccalauréat et Parcoursup ?

Communiqué de presse

            Les représentants de parents du Conseil local FCPE de Saintes ont déposé, lors des Conseils d’Administration des Lycées Généraux et Technologiques Palissy (du 27 juin 2022) et Bellevue (du 30 juin 2022), des motions – ou vœux – sensiblement similaires sur le fond.

            Ces motions ont visé à alerter sur le stress généré chez les lycéens par les réformes des lycées, du baccalauréat et Parcoursup. Des ré-adaptations et même des rétropédalages ont été imposés par des constats négatifs consécutifs à ces réformes, témoignant de leurs défauts manifestes de conception : accroissement des inégalités entre les filles et les garçons, conséquences de l’éclatement du groupe-classe, stress inutilement rajouté sur les épaules des élèves, etc. Une grande instabilité a cependant été entretenue par des modifications de dispositions intervenant y compris en cours d’année. Comment les jeunes concernés peuvent-ils appréhender sereinement la préparation de leur avenir dans ces conditions ?

            Notre analyse concernant le stress et l’anxiété instaurés chez les lycéens par ces réformes peut désormais s’appuyer, aussi, sur des constats posés hors de l’institution scolaire par des pédagogues qui en mesurent les conséquences dans leurs domaines d’intervention et de compétences. Ainsi, répondant à une sollicitation de la FCPE, Monsieur le Président de l’Association des Sociétés et Écoles de Musique et de Danse de la Charente-Maritime, a bien voulu communiquer son témoignage.

            Nous avons transmis les documents évoqués ci-dessus de manière à les porter à l’attention de Madame la Rectrice de l’académie de Poitiers. Notre démarche vise à questionner l’Institution de manière constructive : comment diminuer le stress contre-productif qui pèse actuellement sur les lycéens, remettre le jeune au cœur du système éducatif, prendre en compte l’intégralité du temps du jeune (scolaire et extrascolaire) ? Que des réponses positives à ces problématiques puissent être apportées dès la rentrée, tel est notre souhait.