Communiqué de presse du Conseil local FCPE de Saintes
Se mobiliser pour l’accueil des familles réfugiées et la scolarisation de leurs enfants : mettre en œuvre le principe de Fraternité, soutenir l’intégration, contribuer à la vitalité de la communauté éducative.
Le Conseil local FCPE de Saintes constate avec satisfaction la forte mobilisation de la communauté éducative en faveur d’une famille réfugiée – à ce stade déboutée de sa demande d’asile – dont les enfants sont accueillis dans les crèches, écoles et établissements scolaires de Saintes. Le Conseil local FCPE de Saintes était représenté ce 20 juillet devant le lycée Palissy, où un rendez-vous avait été donné aux soutiens à cette famille, pour contribuer à faire connaître sa situation. Il s’agit ici non seulement de faire appel à la plus évidente humanité, au vu du contexte de guerre dans le pays d’origine, et bien évidemment de permettre la poursuite de la scolarisation des enfants en France dans de bonnes conditions, avec la stabilité et la sécurité nécessaires. Mais sans doute est-ce aussi l’occasion d’élargir la réflexion.
Il n’est peut-être pas inutile de rappeler, d’une part, que nous avons aussi connu, en France, des contextes de guerre qui ont conduit nombre de nos concitoyens à devoir chercher refuge – que ce soit ailleurs dans notre pays ou à l’étranger. Et de prendre en considération, d’autre part, qu’accueillir des familles étrangères souhaitant s’intégrer, avec des enfants à scolariser, c’est poursuivre une longue tradition républicaine et contribuer à la connaissance de l’autre. C’est encore soutenir notre propre réseau scolaire dans un contexte de baisse démographique que certains responsables ne cessent de mettre en avant pour mieux justifier localement des réformes de la carte scolaire et des fermetures de classes.
Par conséquent, accueillir les familles réfugiées, permettre à celles qui le souhaitent de construire un chemin de vie en France, c’est tout à la fois mettre en œuvre la Fraternité républicaine et contribuer à la vitalité de la communauté éducative dans son ensemble.
Le Conseil local FCPE de Saintes restera vigilant et mobilisé sur cette situation et toutes celles qui le nécessiteront.
Communiqué de presse du Conseil local FCPE de Saintes et du Conseil Départemental des Parents d’Élèves de Charente-Maritime (CDPE 17)
Faire d’autres choix et prendre en compte les parents : des nécessités pour mieux préparer l’avenir des jeunes et donner une place forte au lycée professionnel dans le système éducatif
Le Président de la République, accompagné de trois ministres, a présenté sa réforme de la voie professionnelle à l’occasion d’une visite au lycée professionnel Palissy le 4 mai 2023.
La communauté éducative n’inclurait-elle plus les parents ? En effet, ils sont les grands oubliés de ce déplacement. Vivant au plus près les situations, les parents d’élèves auraient pu parler de l’orientation, de mobilité, de moyens, de soutien véritable à l’engagement des enseignants, de la difficulté à trouver des stages, du coût de la scolarité (équipement professionnel, transports, internat…), de la poursuite d’études dans le supérieur, c’est-à-dire des réalités concrètes.
La communication de l’Exécutif a mis l’accent sur l’annonce d’un milliard de plus de financement annuel. Et sur la gratification – reportée sur l’État, et non plus venant des entreprises – des périodes de stage. Il ne s’agit donc pas d’une allocation d’études qui permettrait d’aller vers la gratuité en lycée professionnel et de prendre pleinement en compte le coût de la scolarité et celui des équipements professionnels : ceux-ci conserveront une incidence notable sur le choix de la formation.
Le temps véritable de formation aux gestes professionnels n’a cessé de se réduire lors des réformes successives et le parcours de formation initiale va encore s’affaiblir. Avec une augmentation du nombre de semaines de stages – à condition de les trouver ! –, au détriment de semaines d’enseignement, le soutien aux élèves en difficulté scolaire sera réduit et moins de temps sera passé en atelier où l’on forme généralement de manière plus ouverte et globale que sur un poste spécifique en stage d’entreprise.
Une Terminale, à voies inégales, va différencier les élèves voulant entrer directement sur le marché du travail ou souhaitant poursuivre leurs études : aux premiers des périodes de stage augmentées, aux seconds des semaines de cours en complément mais dans l’objectif restreint de permettre surtout une poursuite d’étude à bac+1. Placer les épreuves écrites en mars risque de conduire à une même démobilisation sur les derniers mois que celle déjà constatée en voie générale et technologique.
L’évolution des lycées professionnels vers un système cogéré – en attendant à terme, une tutelle ? – par le monde de l’entreprise constitue une rupture avec le principe d’une école publique visant à construire les conditions de l’émancipation des jeunes. Le gouvernement occulte ces enjeux de citoyenneté et d’émancipation. La volonté de préparer à orienter vers la voie professionnelle dès la Cinquième – certainement de manière différenciée selon les territoires et les milieux sociaux – opère un grand retour en arrière, vers un système d’orientation précoce. Des formations pensées seulement pour la satisfaction des besoins des bassins d’emplois locaux, limiteront la mobilité et les ambitions de se tourner vers des métiers à pourvoir sur d’autres territoires. Les perspectives de poursuite d’étude en BTS sous statut scolaire sont évidemment remises en cause par l’affaiblissement des enseignements généraux requis.
Tout ceci dans un contexte où le service public de l’orientation subit des fermetures de sites, créant ainsi de fortes inégalités dans les territoires, et où des fermetures de formations se dessinent à court terme, dès la rentrée 2023. Les parents, membres à part entière de la communauté éducative, veulent d’autres choix pour le développement du service public de l’orientation, pour une voie professionnelle sous statut scolaire ambitieuse, pour donner une place forte au lycée professionnel dans le système éducatif.
Le Conseil local FCPE de Saintes s’est mobilisé le 4 mai 2023, à l’occasion d’une visite présidentielle et ministérielle au lycée Palissy, car il était de notre devoir de Conseil de parents d’élèves de rappeler certaines réalités de la situation éducative locale.
Il n’est pas inutile de constater ici que les représentants de parents FCPE, que ce soit au niveau local, au niveau départemental ou à d’autres niveaux, n’ont pas été conviés à venir s’exprimer au lycée Palissy à l’occasion de cette visite présidentielle et ministérielle, alors même que la FCPE représente les parents dans les Conseils d’Administration des deux lycées Palissy : au Lycée Professionnel et au Lycée Général et Technologique.
Ainsi, le Bureau du Conseil local FCPE de Saintes a décidé d’attirer l’attention sur des situations, en rédigeant un communiqué de presse, pour faire entendre la parole des parents. Ce communiqué, disponible en ligne sur ce site internet du Conseil local FCPE de Saintes, s’intitule : « Aller en visite, pour écouter ou seulement pour communiquer ? » https://fcpesaintes17.fr/2023/05/02/aller-en-visite-pour-ecouter-ou-seulement-pour-communiquer/.
Parmi les problématiques à soulever et à rendre visible ce 4 mai 2023, dont la dégradation de la situation des lycées professionnels, le Conseil local FCPE de Saintes a participé au financement d’une banderole (photographie ci-dessous) pour dire non aux insuffisances des dotations en heures d’enseignement, non aux fermetures de classes – qui frappent plusieurs établissements de Saintes –, et a apporté son soutien à un support réalisé par les personnels du Centre d’Information et d’Orientation de Saintes pour s’opposer à la fermeture de cette structure.
Le Conseil local FCPE de Saintes reste pleinement mobilisé pour nos jeunes.
Aller en visite, pour écouter ou seulement pour communiquer ?
La visite ministérielle qui est annoncée pour le jeudi 4 mai 2023 au lycée Palissy de Saintes se fait de manière très paradoxale sur la thématique des enseignements professionnels, alors même que le gouvernement porte des coups très rudes aux lycées professionnels :
– en orientant de plus en plus les formations vers la satisfaction des besoins des entreprises d’un territoire ;
– en diminuant les heures d’enseignements, aussi bien dans les disciplines générales que dans les disciplines professionnelles ;
– en multipliant les modalités d’apprentissage dans une même classe (mixité des publics) ;
– en utilisant le vocabulaire des centres de formation d’excellence (chef-d’œuvre) mais en le vidant de sens ;
– en augmentant les contenus de formation, mais en diminuant le temps des apprentissages.
Le contexte national est à la restriction des moyens humains pour l’école : plus de 1500 postes de personnels enseignants seront supprimés l’année prochaine, à l’école publique. Des logiques budgétaires à courte vue prévalent sur les considérations pédagogiques, comme le montre la suppression de la technologie en Sixième, choix contraire aux enjeux de demain, dans lesquels la technologie jouera un rôle renforcé.
De plus, nous, parents, sommes inquiets pour nos enfants. Fragilisés psychologiquement par les périodes de COVID vécues depuis maintenant 3 ans, ils ne trouvent pas au sein du système éducatif et cela dès la maternelle les moyens suffisants pour être aidés : manque de psychologues, de médecins scolaires, manque de places dans des structures adaptées… Dispositifs pourtant vantés par le Ministère pour favoriser l’inclusion scolaire.
Cette politique régressive trouve ses conséquences localement.
Dans la plupart des établissements du Secondaire de Saintes, les heures d’enseignement allouées (dotations horaires) sont déjà devenues insuffisantes, la situation poursuivant sa détérioration d’une année à l’autre. Des dispositifs, pourtant prévus dans les textes officiels (heures d’orientation, …), ne peuvent être mis concrètement en place : les établissements doivent faire des arbitrages, engendrant des renoncements qui se font aux dépens des élèves. Les moyens humains qui étaient affectés aux remplacements d’enseignants ont été tellement asséchés que les remplacements non assurés conduisent à des pertes d’heures qui créent des inquiétudes légitimes concernant la préparation aux épreuves du baccalauréat. Les parents s’interrogent donc sur la mise en place réelle de l’annonce gouvernementale promettant que chaque enseignant absent serait remplacé à compter de septembre 2023.
Alors que des fermetures de classes sont attendues dans le Secondaire, et qu’en Primaire des écoles du centre-ville restent sur la sellette, se dessine désormais la fermeture-fusion du Centre d’Information et d’Orientation (CIO) de Saintes avec celui de Saint-Jean-d’Angély, ce qui mettra en difficulté nombre de jeunes dans la définition de leur parcours scolaire et la préparation de leur avenir professionnel.
Le Conseil local FCPE de Saintes se mobilise, ce 4 mai 2023, pour contribuer à ce que les ministres ne ferment pas les yeux sur les conséquences dramatiques pour notre jeunesse des choix actuellement effectués, et pour exiger une autre politique éducative : le système éducatif doit être pensé, financé, reconstruit autrement, avec un projet de société tourné vers le progrès et la véritable ambition de favoriser la réussite et l’épanouissement de tous les élèves.
Les réformes des lycées, du baccalauréat, la mise en place de Parcoursup, ont augmenté les préoccupations des familles face à la précocité du parcours d’orientation, à la complexité des choix et des renoncements demandés aux jeunes, à une procédure dont l’objectif de sélection est nettement perçu, tout en générant un stress porté à un niveau inédit chez des lycéens contraints d’être attentifs à la moindre de leurs notes dans le cycle terminal.
Nous proposons de contribuer, par des initiatives, à une prise de conscience élargie et à faire bouger des lignes qui ne peuvent rester en l’état. Ainsi, le Conseil local FCPE de Saintes, en partenariat avec le Conseil Départemental des Parents d’Élèves de la Charente-Maritime (CDPE 17), propose une Table ronde, à Saintes, le 23 novembre 2022, intitulée « Réformes des lycées et Parcoursup : des lycéens stressés, des familles désorientées » (à 18h, salle n°1, Espace Saint-Exupéry, 6 rue Gustave Courbet, 17100 Saintes).
Des intervenants d’horizons différents – parents d’élèves, enseignants, psychologue, responsables associatifs, membres de la communauté éducative ou portant un regard extérieur –, témoigneront de leurs constats de terrain et des effets de ces réformes sur les lycéens et leurs familles. Les participants pourront dialoguer avec eux, partager leurs propres expériences, interrogations et préoccupations actuelles.
Le 9 septembre, le Conseil local FCPE de Saintes a remis à Monsieur le Vice-Président de la Communauté d’Agglomération de Saintes en charge de l’Éducation les signatures de la pétition des Parents d’élèves demandant le retrait des quotas de photocopies instaurés dans les écoles. La mobilisation se poursuit pour obtenir ce retrait.
Les représentants de parents FCPE ont abordé d’autres problématiques d’actualité. Concernant la restauration scolaire, la FCPE voulait entendre que la Communauté d’Agglomération n’applique pas de manière rigide son nouveau règlement, faire prendre en considération que des familles n’auront pas de certificat médical (non exigible pour une absence scolaire, hors maladie contagieuse) à présenter en cas d’absence à un repas, et évidemment avoir l’assurance que chaque enfant présent puisse effectivement manger à la cantine.
La FCPE a aussi interrogé sur la situation des piscines et l’accueil des scolaires, en lien avec la hausse du coût de l’énergie.
Le Conseil local FCPE a, encore, posé le constat que dans certaines écoles les familles devaient contribuer à l’achat de fournitures scolaires, alors que la Communauté d’Agglomération affiche permettre la gratuité de ces fournitures.
En outre, un autre rendez-vous avec la Communauté d’Agglomération est sollicité pour faire un tour d’horizon des problématiques des transports, dont le transport par bus des élèves sur des lignes comme celles de Thénac et de Chermignac, des élèves étant alors transportés debout.
Réformes des lycées, du baccalauréat et Parcoursup : les lycéens sont les premiers concernés. La parole des jeunes peut être relayée, par exemple par leurs délégués et représentants dans les instances (Conseil d’Administration, Comité d’Éducation à la Santé et à la Citoyenneté, Conseil des délégués pour la Vie lycéenne…), ou encore par des associations lycéennes.
Les représentants de parents relayent, eux aussi, dans les instances où ils siègent, ce qu’il ressort du dialogue qu’ils ont naturellement avec leurs enfants scolarisés et des échanges qu’ils entretiennent avec les parents et leurs Fédérations de parents d’élèves.
Mais sans doute faut-il des initiatives complémentaires pour favoriser une meilleure prise en compte institutionnelle du vécu des jeunes confrontés à ces réformes.
Le Conseil local FCPE de Saintes et le Conseil Départemental des Parents d’Élèves de la Charente-Maritime veulent, par des actes concrets : contribuer à faire entendre les retours d’expérience des lycéens et des jeunes – y compris ceux qui ont suivi l’ensemble du processus Parcoursup –, et permettre la large concertation des acteurs de la communauté éducative. Ces actions nous paraissent nécessaires sur ces réformes et leurs conséquences.
D’une part, les représentants du Conseil local FCPE de Saintes engagent dès cette rentrée des démarches en direction des établissements, pour initier ces actions, par exemple au niveau des Comités d’Éducation à la Santé et à la Citoyenneté ou des Conseils des délégués pour la Vie lycéenne.
D’autre part, le Conseil local et le CDPE 17 organisent une Table ronde (à Saintes, en novembre) sur les réformes des lycées, du baccalauréat, Parcoursup, leurs conséquences, et les perspectives à ouvrir.
Le Conseil local FCPE de Saintes propose aux parents d’élèves de Saintes et de la Communauté d’Agglomération de Saintes de recueillir, en cette rentrée, les problématiques que rencontrent, concrètement, sur le terrain, les familles, les jeunes, les enfants, en matière de transports scolaires (horaires, longueur des trajets, transport debout des élèves, sécurité des points de montée ou de descente ainsi que des gares routières, manque de chauffeur ou absence de desserte, etc.).
Le Conseil local FCPE de Saintes est déjà saisi, avant même la rentrée, de certaines situations, mais souhaite disposer d’une vision d’ensemble avant de prochains contacts avec des représentants des autorités organisatrices des transports scolaires, en vue de rechercher les solutions nécessaires : c’est en disposant des constats concrets des familles qu’il sera possible d’engager les démarches adaptées et pertinentes.
Pour joindre le Conseil local FCPE de Saintes :
– adresse postale : Conseil local FCPE de Saintes, 40 rue Saint-Eutrope, 17100 SAINTES
Mesdames et Messieurs les parents d’élèves des écoles de la CdA de Saintes,
Les représentants de parents des écoles primaires de la Communauté d’Agglomération (CdA) de Saintes ont été informés lors des derniers conseils d’école de la mise en place par la CdA d’une nouvelle mesure concernant l’utilisation des photocopieuses dans les écoles de nos enfants.
En effet, la CdA a décidé, sans concertation des enseignants, de limiter la consommation de photocopies d’une façon assez drastique dans les écoles maternelles et élémentaires. Un quota de copies par enfant a été imposé aux écoles. Ce quota inclut les copies nécessaires à la vie de l’école comme l’information aux parents, la gestion administrative de chaque établissement, les supports pédagogiques sans différenciation des niveaux et besoins des élèves à chaque âge.
Selon nos informations, le quota se décompose ainsi :
• un recto A4 noir et blanc = 1 point • un recto A4 couleur = 3 points
• un recto verso A4 noir et blanc = 2 points • un recto verso A4 couleur = 6 points
Un élève a droit à 4 points par jour.
Ces règles de calcul ne prennent pas en compte : – les besoins particuliers de nos enfants (classe ULIS, Chant-école, UPE2A, RASED…) – les besoins spécifiques des enseignants (utilité de la couleur dans certaines matières, création de nouveaux supports), – les besoins pour l’administration, la direction de l’école, l’information à transmettre aux parents, etc.
Nous trouvons ce système de points infantilisant pour les enseignants et très contraignant. Cela les limite dans leur pratique pédagogique et les oblige à consacrer du temps et de l’énergie à la gestion du nombre de photocopies. Ce temps et cette énergie ne seraient alors plus disponibles pour nos enfants.
Nous avons appris que lorsque le quota sera atteint, les copies supplémentaires seraient susceptibles d’être aux frais de la coopérative scolaire qui est en grande partie financée par les parents d’élèves. Ce sera au détriment des sorties culturelles, des projets de classe… Ceci nous semble contraire au principe même de l’école publique, laïque et gratuite.
Les arguments avancés sont la lutte contre le gaspillage des ressources, la régularisation de grandes disparités entre les écoles, et des économies à faire pour financer d’autres équipements, notamment numériques. D’une part, à ce jour, les enfants ne sont pas équipés individuellement d’outils numériques qui permettraient d’utiliser moins de papier. D’autre part, nous, parents, sommes ouverts à un enseignement sur l’outil numérique mais nous sommes convaincus que pour l’apprentissage des bases d’écriture, de lecture et de calcul, le papier reste indispensable en maternelle et élémentaire. Des études montrent que trop de temps passé sur les écrans n’est pas favorable au développement de nos enfants. La période des confinements nous l’a bien prouvé.
Pour toutes ces raisons, nous nous opposons à la décision de la CdA de mise en place de quota de photocopies par enfant et souhaitons le retrait de cette mesure.
En réponse à la numérisation de nos écoles, nous suggérons à nos élus de privilégier la dématérialisation de certains support de communication, par exemple L’Esprit d’Agglo, qui est aujourd’hui imprimé en couleur recto verso sur papier glacé. Cette économie permettrait à notre avis de couvrir les besoins de l’ensemble des écoles de la CdA sans mise en place de ce quota. De plus, nous avons remarqué que depuis quelques années la CdA réduit son investissement en faveur de nos enfants : par exemple, des intervenants extérieurs ne sont plus programmés dans nos écoles. De fait, nous nous interrogeons sur les réelles motivations de ces décisions prises par la CdA.
Si, comme nous, vous souhaitez manifester votre opposition à cette décision imposée aux enseignants et qui aura des répercussions inévitables sur nos enfants, nous vous invitons à signer notre pétition que nous ne manquerons pas de relayer aux élus de la CdA.
Mesdames, Messieurs les élus de la CdA de Saintes,
Par la présente requête, nous, parents d’enfants scolarisés dans les écoles de la Communauté d’Agglomération de Saintes, demandons le retrait de la décision de mise en place du quota pour les photocopies destinées à l’activité de nos enfants dans les écoles maternelles et élémentaires.
Depuis de nombreuses années, les représentants de parents d’élèves de la FCPE dénoncent l’état des sanitaires dans les collèges de Saintes. Ils demandent la réalisation de travaux d’envergure.
Des établissements du second degré construits dans les années 70 ont connu depuis lors un quasi doublement des effectifs.
Les travaux d’agrandissements faits ne sont pas toujours suffisants (surface dédiée à la restauration, nombre de sanitaires, taille de la cour de récréation).
Ce problème d’accès aux toilettes peut faire sourire, mais il est un enjeu majeur de santé publique. Il peut entrainer chez certains enfants des conséquences sur leur santé globale actuelle, mais également future.
Par exemple, le nombre de toilettes par élève est de 1 pour 40 filles au collège Agrippa d’Aubigné. L’accès a lieu essentiellement durant les inter-cours et les récréations. Ce qui a pour conséquence une utilisation intensive sur de courtes périodes.
La crise sanitaire traversée actuellement accentue les difficultés et rend utopique l’application des protocoles voulus par le ministère de l’Éducation Nationale.
Il y a deux ans, nous avons rencontré Mme Rokvam, Conseillère au Conseil Départemental et en charge des collèges. Les mêmes faits avaient été exposés, mais aucune réponse satisfaisante n’avait été apportée faute de budget suffisant.
À la rentrée 2020, le Conseil Local de Saintes de la FCPE a adressé un courrier à Mr Bussereau Président du Conseil Départemental qui à ce jour est restée sans réponse.
Il est urgent que des investissements massifs soient fait pour améliorer le nombre et le confort minimum des sanitaires.
Au cours du dernier Conseil d ‘Administration, les représentants de parents de la FCPE ont une nouvelle fois été posée. Seule une réponse évasive non chiffrée et datée a pu être fournie.
Le Conseil Local de Saintes va mener une action auprès des candidats aux prochaines élections Départementales dans les semaines qui viennent.
contact : M. Stéphane BRION, Président du Conseil local FCPE de SAINTES, référent FCPE du collège Agrippa d’Aubigné
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